Dynamiques de transition vers l’agriculture biologique ....

A lire : "Les dynamiques territoriales de production et de transition vers l’agriculture biologique en Ardèche Méridionale : Des formes mixtes au profit d’une multiplicité d’acteurs - Mémoire de Léa CAMBIEN, étudiante en Master 2 en « Environnement, milieux, techniques et sociétés »  (*)

Ce rapport de stage effectué entre avril et août 2009 s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de plus long terme engagé au sein du RMT (Réseau Mixte Technologique)DevAB par la Chambre d'agriculture d’Ardèche et l’INRA

Claude Lamine, sociologue à l'INRA présente les hypothèses et questions communes explorées dans cette démarche commune et pour partie reprises dans le projet de stage de Léa Cambien :

- l’intérêt d’outils de développement non spécifiquement bio comme levier de développement de la bio et les conditions de « décloisonnement » ;

- l’évaluation de l’intérêt pour les agriculteurs, en fonction des situations, de systèmes de production plus spécialisés et de modes de commercialisation moins directs et de combinaisons mixtes (court/long, bio/conventionnel), « contre » l’idée que la vente directe est la seule porte de sortie ;

- la combinaison de circuits de commercialisation différents à la fois comme voie d’évolution
des producteurs dans les pratiques techniques (ici vers l’AB), comme support de dynamique
collective, comme redéfinition des liens sociaux au monde non agricole et au territoire
(habitants, consommateurs, associations et élus locaux) ;

- la dimension sociale des circuits de commercialisation en émergence : du côté des producteurs, en termes d’organisation de l’activité, de temps de travail, et de liens sociaux, du côté des consommateurs en termes d’accessibilité de ces circuits.

- les formes d’accompagnement de ces transitions (avec un diagnostic des appuis qu’ont les agriculteurs et de leurs difficultés et attentes en termes d’accompagnement, ainsi que des réseaux non nécessairement institutionnels, par exemple groupes de producteurs, Amap etc.
qui sont susceptibles de les aider).

- les dynamiques de transfert entre le bio et le non bio (en particulier dans le cadre du développement de formes d’agriculture à bas niveaux d’intrants, entre autres sous l’effet de changements réglementaires et de la demande sociétale).


A télécharger : ici

(*)  Option Développement Durable et Agriculture INRA - Paris-Grignon en co-habilitation avec le Muséum National d’Histoire Naturelle (2008-2009) 

A lire : le témoignage de Christian Pierre, agriculteur biologique.

"Christian Pierre, agriculteur biologique : "la qualité de l'eau, on la retrouvera..."

Agriculteur à Pécy, près de Nangis, Christian Pierre a longtemps été maraîcher conventionnel avant de convertir son exploitation au bio en 2000. Aujourd’hui, il exploite près de 300 hectares (céréales et oléo-protéagineux). Par ailleurs président du Syndicat de la Visandre, il est administrateur du Groupement des agriculteurs bio (Gab) d’Ile-de-France"

"Les nouvelles conversions doivent se faire sans problème. Ce d’autant que les chambres d’agriculture, qui ont longtemps considéré le bio comme un simple marché de niche, semblent changer de point de vue"

Lire la suite : http://eau.seine-et-marne.fr/christian-pierre-2

Les défis de la conversion à l'agriculture biologique

Avec  15 nouvelles conversions par jour (France), la filière bio doit faire face à de nombreux défis pour que son développement soit le plus harmonieux possible dans les territoires et pour toutes les parties prenantes, du producteur au consommateur.
 la FNAB a décidé de publier une série de notes sur "les défis de l'agriculture biologique". Celles-ci paraitront de novembre 2010 jusqu'à mars 2011. Elles ont pour objectif de faire connaître les enjeux de la bio comme les positions et propositions issues du réseau FNAB, présent partout en France au service de l'ensemble des producteurs bio.

La première note de cette série est consacrée au défi des conversions à l'agriculture biologique.  

Elisabeth Mercier, Directrice de l’Agence Bio indique que "Selon les premières estimations réalisées en cours d’année, le nombre d’exploitations bio a dépassé les 20 000 début septembre 2010. Selon toute probabilité, vu le rythme de développement observé depuis le début de l’année, le nombre d’exploitations bio supplémentaires fin 2010 par rapport à fin 2009 va approcher les 5 000. C’est sans précédent "

"Pour l’ensemble des secteurs, une analyse prospective est en cours à l’Agence BIO. Les résultats seront mis à disposition début février 2011 dans le cadre du Salon International de l’Agriculture, et en particulier du séminaire international organisé le 23 février 2011."

Sources : FNAB : http://www.repasbio.org/fnab/

Cette première note est téléchargeable sur le site de la FNAB en pdf;

"Quelle Agriculture pour quelle planète?" Philippe Desbrosses 3/3

"Quelle Agriculture pour quelle planète?" Philippe Desbrosses 2/3

"Quelle Agriculture pour quelle planète?" Philippe Desbrosses 1/3

Bio Suisse adopte des mesures pour dynamiser le développement de l'agriculture biologique

Lors de leur assemblée d'automne  (17/11/2010) , les délégués des organisations membres de Bio Suisse ont adopté à Olten une série de mesures pour dynamiser la poursuite du développement de l'agriculture biologique.

• Investissement de  150’000 francs (CH)  de plus dans la sélection végétale et animale biologique, ce qui permettra notamment de sélectionner des variétés résistantes aux maladies et bien adaptées aux conditions de l’agriculture biologique. La sélection variétale biologique diminue aussi la dépendance de l’agriculture à l’égard des variétés dites hybrides produites par les grandes multinationales semencières

• investissement d’importants moyens financiers pour renforcer les organisations membres de Bio Suisse, qui vont lancer avec leur fédération plusieurs projets destinés à améliorer l’attractivité de l’agriculture biologique en vue d’augmenter le nombre de reconversions, surtout parmi les producteurs de grandes cultures et de cultures spéciales

Le cinquième Prix d'encouragement de Bio Suisse va aussi dans la même direction: il a été décerné à l'association Alpinavera pour son concept novateur de boulangerie qui ouvre de nouvelles perspectives à la culture biologique des céréales en Suisse et en particulier dans les régions de montagne.

Sources :  http://www.bio-suisse.ch/fr/presse/news.php?ID_news=603

Claude et Lydia BOURGUIGNON, mort des sols = mort des hommes !

Guérir la Terre